jeudi 26 septembre 2013

Roms, y a-t-il vraiment deux discours ?

« Ces populations ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres … Les occupants de campements ne souhaitent pas s'intégrer dans notre pays pour des raisons culturelles ou parce qu'ils sont entre les mains de réseaux versés dans la mendicité ou la prostitution … Les Roms ont vocation à rester en Roumanie, à y retourner ». Ces propos concernant les 20 000 Roms qui ont choisis de résider dans notre pays, ont été tenus par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.  

Ils appellent le commentaire suivant :

  • ou bien, la vision du président de la République et de son gouvernement à l'égard de cette population a changé et M. Valls relaie les instructions gouvernementales,
  • ou bien, M. Valls, en contradiction avec les objectifs du gouvernement, parle en son nom et comme l'ancienne ministre de l'écologie, Mme Delphine Batho, qui avait critiqué  les positions gouvernementales, le Président de la République doit l'engager à quitter le gouvernement.

Dans le premier cas, il serait, d'ailleurs, opportun que le premier ministre s'exprime sur le sujet pour clarifier la position du gouvernement. 

Car si cette position a changé : il faut le dire et ne pas envoyer M. Valls en franc-tireur pour amadouer les extrémistes dans l'optique des élections à venir. Il faut cesser d'entretenir un hypocrite flou artistique sur le sort que notre pays réserve à cette population constituée de ressortissants de l'Union européenne qui, comme tous les autres Européens, peuvent se déplacer à leur guise et pourront, à partir du 1er janvier 2014, exercer, sans contrainte, la plupart des métiers.

À moins qu'on veuille briser l'Union et en chasser les Roumains et les Bulgares, comme le souhaite le Front national. 

 


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Jean-Claude Vitran et Jean-Pierre Dacheux


Illustration : Association Entraide Citoyenne 

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