samedi 8 octobre 2011

Quelques nouvelles du Front - 1

L'insupportable suspense de la banque Dexia continue !

En juillet 2011, il y a seulement 2 mois, la banque Dexia avait passé, avec succès, les fameux stress tests et l'on nous jurait alors qu'elle était en bonne santé.

Alors, au choix, ou la crise s'emballe ou on se fout de … Comme vous voulez.

La banque Dexia est au système bancaire ce que la Grèce est à l'Europe, la mèche lente de la bombe qui fera exploser le système bancaire, comme la Grèce fera exploser l'Europe. La BCE, dirigée par M. Trichet, voulait mettre la main à la poche pour aider les banques françaises, mais l'Allemagne s'y est opposée.

A qui le tour maintenant ! À la Société Générale ? À la BNP ? Au Crédit Agricole ? À une banque portugaise, ou espagnole …?

Nous sommes dans un cercle infernal. Trop endettés, nous devons tout de même soutenir notre système bancaire pour éviter qu'il ne s'effondre, alors, nous nous endettons de nouveau auprès des banques que nous devons soutenir et qui nous mettent en demeure de rembourser rapidement ou qui nous sanctionnent en nous supprimant un A, comme pour les andouillettes ! Logique absurde qui nous conduit à la faillite collective.

Et pendant ce temps, assis, comme nous, sur la bombe, nos gouvernants, ceux qui sont au pouvoir, ou ceux qui postulent, font les petits singes. Ils se cachent les yeux, les oreilles et la bouche, pour ne rien voir, ne rien entendre et surtout ne rien dire.

De toute façon, pas d'inquiétude, c'est nous qui paierons !

Une autre nouvelle : rappelez-vous, le dernier candidat à la magistrature suprême, nous avait promis, pendant sa campagne, de diminuer la pression fiscale et sociale. Eh bien, là aussi, c'est raté : impôts et cotisations sociales n'ont cessé d'augmenter, (42,5 % du PIB en 2010, 44,5 % en 2012), creusant, encore plus, les inégalités sociales.

On vérifie ici la vérité de l'adage « que les promesses n'engagent que ceux qui y croient ».

Dernière nouvelle : Après n'avoir pas réussi à s’accorder sur l’avenir du Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD), la Commission européenne a proposé, le jeudi 6 octobre, de suspendre le versement des aides communautaires aux régions les plus pauvres et aux citoyens en difficultés, pour obliger les gouvernements à maîtriser leurs comptes publics, suscitant, tout de même, un tollé de protestations. Cette proposition avait été préconisée par le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel.

Vraiment quels salauds ces pauvres !


Jean-Claude Vitran et Jean-Pierre Dacheux



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